Découpé en quatre temps, la nouvelle exposition de POUSH Manifesto nous plonge dans un univers fictif.
Réalisé par l’artiste Lisa Boostani, Beatus est plus qu’une exposition d’art contemporain, c’est un espace entre monde parallèle et décors de cinéma, dont le scénario serait à recomposer entièrement par les spectateurs.
Une scénographie de groupe
Dans ce projet porté par la photographe, on retrouve une multitude d’artistes. Cyril Debon, OrtaMiklos, Valentin Viebinet, Romy Texier, et Jesse Wallace se partagent une première pièce, scène d’entrée dans un univers nouveau. Pierre Clement, Max Fouchy, Benoit Ménard construisent un second moment, plus abstraits, avant de laisser place à un troisième temps, porté par Marion Artense Gely, Michel Jocaille, OrtaMiklos, et Clara Rivault.
Enfin, Amélie Bernard, Chevaline Corporation, Samuel Fasse, Cyrielle Gulacsy, Jan Melka, Boryana Petkova, Taras Sereda, Melchior de Tinguy, Jack Rothert Garcia ponctuent cette scénographie d’un récit surréaliste dans une dernière salle, aux allures d’innocence. Tout ce beau monde se retrouve, se complète, dans la mise en place d’un échos étrange à notre société.
Quatre temps de réflexion
Pour mieux reconstituer le monde qui s’ouvre sous les yeux des visiteurs, l’exposition se compose de quatre parties, quatre pièces d’un appartement répondant à une norme autre. Dans ce cadre où se développe toute une histoire, c’est au spectateur d’évoluer, et de s’inspirer des indices laissés à son regard pour y découvrir tout un monde.
Le Dîner, le Circuit et Méditation et enfin la Chambre sont les instants de développement d’un récit découpé, déconstruit par l’équipe d’artistes. Le dîner, scène apocalyptique digne des villages fantômes aux alentours de Tchernobyl, fait la rencontre avec les vestiges d’un monde qui n’existe plus. Puis le Circuit, univers abstrait, pleinement futuriste et parfois rassurant, pose les bases d’une société nouvelle, complétées par la Méditation, bulle lumineuse de quiétude.
La Chambre d’enfant pose la question du rêve, et de la réalité de cette expérience réellement immersive. De cet univers propre, on en retirera la leçon sur notre vie, notre espace. Après la pandémie, la question du “monde nouveau” continue bien de résonner, et Beatus s’en fait un moment pleinement cathartique.
Retrouvez l’exposition Beatus à la galerie POUSH Manifesto jusqu’au 30 mai. Toutes les informations pratiques sont à retrouvez ici.